La Sémantique, en tant qu'étude des langues naturelles, et au même titre que la Linguistique, s'impose aujourd'hui et pour tous. Comme une dimension nécessaire de la culture. Pour faire prévaloir son titre de science, elle doit avoir une attitude épistémologique tant en ce qui concerne son objet, ses méthodes, tes unités constitutives de son objet que sa terminologie ou sa situation par rapport à-d'autres sciences et notamment la psychologie. Ce choix épistémologique doit également déterminer les conditions d'existence de la Sémantique, définie comme l'analyse objective de la signification. Il est inutile d'insister sur la primauté à accorder, à chaque fois qu'il sera possible, aux critères vérifiables, sur une quelconque méthode intuitive, même si celle-ci reste, pour le moment un "instrument" d'investigation souvent déterminant. Mais la Sémantique est aussi une fonction signifiante. Comme telle, elle ne peut ignorer l'existence de systèmes signifiants non linguistiques, même s'ils doivent échapper à son domaine stricto sensu. Ces systèmes, révélant aussi des structures relationnelles hiérarchisées, forment, avec la langue, un vaste champ d'étude dont s'occupera la Sémiologie. C'est en ce sens là qu'on a pu envisager la Sémantique dans la perspective d'une insertion à l'intérieur de la théorie générale des signes. La Sémiologie, on le voit, englobe l'ensemble des activités humaines.